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How soon is too soon ?
je viens de passer un très bon dimanche. Un très bon week-end. Le temps est passé à toute allure, et si lentement à la fois.

Trop vite est arrivé le moment de se dire au revoir, déjà la veille au soir "demain je me lève j'ai un rendez-vous important" et le lendemain, a peine levé il était déjà dix huit heure et elle s'en allait, mais ce n'était pas une erreur de mon réveil. Oh non, c'était pourtant très joliment fait.
Vendredi soir je suis allé voir le Rocky Horror Picture Show au studio galande et je me suis couché le Samedi, vers deux heures du matin. Je me suis ensuite levé à cinq heures pour aller travailler. Je suis sorti du bureau dix heures plus tard, et j'ai reçu un gros présent sous la forme d'une invitation à un petit picnic entre amis. J'ai donc rejoins les quais de seine ou j'ai retrouvé des gens qui m'on fait rire et réfléchir, avec qui on parlé de choses sérieuses et d'autres moins, comme de recoudre des gens, embrasser des crapauds et effacer les nuages du ciel parisien la nuit avec la main pour pouvoir voir une ou deux étoiles.

J'y ai retrouvé une fille qui en guise de bonjour à déposé deux baiser aux coins de mes lèvres, et je n'ai pas su si elle l'avait fait exprès ou si elle visait mal de nuit. J'ai fait mes adieux trois ou quatre fois, retenu à chaque fois par une autre qui m'enlaçait de ses bras et me disait de rester avec dans les yeux une lueur langoureuse, licencieuse et dangereuse. j'y ai embrassé celle qui vise mal et elle m'a chuchoté "au revoir" sur un ton qui voulait dire "ne pars pas, reste un peu plus avec moi".
J'ai marché seul dans la rue, lisant à la lumière des lampadaires et de la lune. J'ai croisé des gens dans le métro que je ne croiserais plus jamais, de belles blondes et d'ivres bruns. J'ai aperçu ma voisine en linge de nuit qui se pavanait dans la rue vide sous l'oeil de son mari à la fenêtre. Bonsoir voisine, bonsoir voisin. J'aurais voulu demander ce qu'ils faisaient, mais de peur qu'ils me répondent par la même question, j'ai juste souri, content de ma soirée, et je suis rentré.

Je me suis levé et j'ai rejoins celle qui tord le temps. Déjà, je devais la voir à midi et elle demandait que l'on repousse à midi tenant quinze minutes dans sa quenotte, pour finalement arriver à midi et un demi de jus de nuage. Je lui ai offert mon parapluie et mon bras, elle n'a accepté que le premier. Je l'ai mené jusqu'au musée et nous sommes entrés. Pendant qu'elle visitait la salle de bain, j'ai voulu prendre deux entrées, qui étaient gratuites et qui réclamaient une pièce d'identité que je n'avais pas. J'ai donc du attendre pour commencer la visite avec elle. "Je me verrais bien vivre ici en coloc" m'a-t-elle confié. J'ai alors répondu que cette salle, une fois débarrassée de ses statues, ferait un très bel atrium. Et nous avons donc visité la maison de nos rêves, avec une salle de bain entre l'atrium et la chambre, une chambre noire derrière la première chambre et le couloir principale encore plus loin, qui d'un côté donnait sur la salle de concert et de l'autre donnait sur la salle de bal, astucieusement rattachée à la salle à manger. Et puis nous avons continué sur l'exposition tant attendue, déchiffré des inscriptions gravées, effacées, restaurées. Nous avons continué la visite par la seconde salle de bain et la bibliothèque avec son balcon qui donnait sur la galerie que nous pourrions utiliser comme chambre d'amis, bureaux, chambre principale et chambre secondaire.

Nous avons continué sur notre lancé et fini chez elle, pour déjeuner et discuter. De tout, de rien, d'elle, de moi... Physiquement, il ne s'est écoulé que quelques heures. Pour moi, c'est comme si j'avais passé une semaine à la découvrir et que cinq minutes séparaient mon entrée du moment ou elle me dit qu'il est dix huit heure et qu'il faut qu'elle s'en aille parce qu'elle devait voir une amie exactement maintenant. Et en sortant, de m'exclamer "phoque!" parce que je serais bien resté plus longtemps. Une minute, une nuit, une semaine, une année. Plus longtemps, beaucoup plus longtemps. A lui parler, à l'écouter, à la regarder droit dans les yeux et y capturer cette étincelle qui me fait perdre mes mots et que je n'arrive à comprendre. "c'est marrant quand tu racontes une anecdote, tu souris automatiquement et il y a des étincelles dans tes yeux, on te voit vraiment revivre le moment" J'imagine que lorsque je la regarde, j'ai aussi ce sourire et ces étincelles, que je dois porter en ce moment même.
Qu'y puis-je si elle me fait perdre mes moyens, mes mots, le sens du temps et mes certitudes ?
J'ai à plusieurs reprise baissé la tête sur son visage, et je ne savais s'il fallait que je l'embrasse ou que je lui sourie. Ma main qui frôlait la sienne, et je cherchais ses doigts des miens. Ma main qui frôle son fondement et je cherchais ses hanches. Ma main qui s'attarde sur son épaule, son bras, sa petite blessure, ses tâches de rousseur, ses grains de beauté, son dos. Ses cheveux dans mon cou.

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Manquerait plus qu'elle ait un copain.
Ecrit par Mr Freeze, à 22:54 dans la rubrique "Corbeille".



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