Taught to play the Autoharp

Je crois que c'est bon. J'ai trouvé mon rythme, j'ai trouvé ma communauté. Mon troupeau, mes brebis virtuelles (parfois trop réelles), mon petit jardin secret derrière la forêt.

Non pas que j'écrive régulièrement, mais.
J'aime, pour une fois, que l'on écoute ce que je raconte.
Car dans ce monde incroyable ou l'on trouve aux Portes de Paris des cimetières et des pauvres (comme si ce qui se passait dehors ne concernait pas ceux dedans), dans ce monde ou les lumières de la nuit enveloppent les rues d'un châle magique, dans ce métro ou l'on voit le jour comme en pleine nuit, il arrive que l'on ne m'écoute pas. C'est à dire que malgré ma maîtrise de la langue, nu comme un dieu et beau comme un ver, il y a quelque chose qui empêche les gens de s'intéresser à mon discours.
J'écris un peu n'importe quoi, et finalement je me rend compte que je ne suis pas forcément écouté ici non plus, la preuve, certains articles affichent toujours un compteur de commentaires nul. Et puis, surtout, j'avais commencé ce billet comme une série de remerciement, pas un remise en valeur de mon ego. Parce que finalement, plus que ceux qui me lisent et qui commentent (milles mercis, sans vous je crois que je m'ennuierais un peu plus souvent), il y a ceux que je lis avec fascination. Certains parce qu'ils me font rire, d'autre pleurer réfléchir, et d'autres encore parce qu'il émane de leurs écrits un magnétisme incroyable. Je voudrais donc remercier les gens que j'aime particulièrement ici. Permettez que je sorte mes notes.

• Aphone, bien mieux que les feux de l'amour.
  

• C-C (se fait appeler cycy, future impératrice ?) dans son rôle de princesse aux os de verre.

• Ecilora, pour ses mots.

• Kyrah (kaylah) pour ses phrases qui n'en finissent jamais.

• Lililou, pour ses mots sans queue ni tête, alouette.

• Passionnée-par-les-rêves, pour ses écrits coupants comme une brume rêveuse sur la cité.

Plus je réfléchis et moins je trouve de choses à ajouter. A force d'écrire pour en dire plus, je finis par en dire moins.