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Intimités dévoilées

Intimités fraiches
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Ca fait un moment que je ne t'ai pas vue. Je me demande comment tu vas.

Tu me disait "c'est pas mieux d'être heureux seul, avant d'être heureux à deux ?". J'ose espérer que ce n'était pas en guise d'adieux. Et puis, je me suis dit "pourquoi pas, après tout je suis seul, autant en faire quelque chose de constructif avec ce qui m'est donné".
Et puis un jour que j'exposai cette intéressante théorie, on m'a répondu qu'à force d'être heureux seul, on risquait d'être oublié des autres. Si l'on n'interagit avec les autres que lorsqu'on à besoin d'eux, ils risquent de se sentir utilisés.
Virage à 180°.

Je me suis jeté dans les bras de mille femmes, dans les jambes de mille hommes, dans mille soirées remplies d'inconnus à connaitre. J'ai imposé ma présence à tant d'être que je ne me souviens ni leurs noms ni leurs visages. Je leur ai raconté les moindres détails de ma vie passionnante, leur clamant combien je vibrais de chaque instant vécu. je les ai questionné, insatiable, afin de connaitre leurs moindres secrets. Plus d'une fois j'ai essuyé un refus, poli ou non. Qu'importe, je continuais.

C'était comme l'adversité à la mesure de l'agressivité. L'agressivité (que l'on doit absolument différencier de l'agression et de la violence), c'est ce qui nous fait aller vers l'avant, ce qui nous pousse à aller vers l'autre. Alors d'un côté, je n'étais surement pas assez agressif, et de l'autre je l'étais peut être trop.
Mais finalement, c'est une question d'équilibre, hein ?
Tout comme de ne pas prendre ce que me dit n'importe qui pour parole d'évangile mais d'exercer un esprit critique, de raisonner, de toujours peser le poids de mon interlocuteur. Ne pas dire "La terre tourne sur elle même" mais "Galilée dit que la terre tourne sur elle même". Ainsi, chaque interlocuteur saura que ce n'est pas mon opinion mais celle d'un autre, à qui il peut donner la crédibilité qu'il veut. Mais à toujours déclamer "chose dit que ça et bidule raconte que truc aurait schtroumpfé avec chouette" c'est moi même que j'efface, c'est mon agressivité que j'étouffe.
Finalement, c'est bien plus simple de se coller à la version d'autrui. De prendre pour parole d'évangile ses racontars et de les faire siens. Moins fatiguant, moins engageant. Et puis ça amène les drôles de situations ou je raconte une blague à la personne qui me l'a apprise.

Depuis longtemps je m'intéresse à l'éthique, c'est à dire "une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure." [Wikipedia (dit que, en tout cas, au 19 juin 2011)]
Je simplifierais cette définition par ceci : L'éthique est la science qui étudie "comment se comporter". (Si jamais tu veux briller en société, tu pourras citer cette phrase en disant "Il est dit que", ça donne un air mystérieux et accrocheur. Il est dit que, mais dans quels cercles, qui le dit, qui l'écoute, qui le répète, qui le colporte ?)

D'ailleurs, maintenant que je me penche sur cet article, et que je regarde les trois items : Je veux (le monde) je peux (connait-on jamais l'étendu de son "pouvoir" ?) je dois (faire ce que la société me demande)... Je me dis que le gros problème est entre "je veux" et "je dois", car "qui veut, peut" [proverbe].
Je veux faire mienne chaque femme qui soit belle, mais je dois n'en aimer qu'une ou être une immonde raclure de basse-terre aux relents acariâtres de pestiféré purulent potentiellement putride et profondément pro-libertinage libidineux lamproie lamborghini je-ne-mènerais-pas-cette-allitération-au-bout.
Ce qui me fait penser à Stupidchick et son post sur la fidélité.

(Dieux ce que j'ai d'imagination pour ce genre de hasards du clavier, mais rien pour une lettre de motivation)

Fidélité, quel joli prénom. Votre sœur se joindrait-elle à notre partie de jambes-en-l'air ?
Je ne sais pas trop ce que je pense sur la fidélité. Peut être parce que je ne me pose pas la question. Que je n'exerce pas mon esprit critique. Je sais qu'en théorie (je souligne ce point bancal d'un gras raisonnement) je n'aurais aucun problème à jongler avec plusieurs femmes à la fois. En pratique, hélas, mon esprit libertin s'est envolé à plusieurs reprises. J'ai déjà été séduit alors qu' "officiellement engagé" mais je n'ai su sauter le pas. Oui, cette charmante demoiselle était très tactile, oui j'appréciais cela, mais non je n'avais aucun désir physique pour elle. Oups. Je crois que je l'ai vexée.
Et puis il y a l'autre côté du miroir. Je me dis souvent que si l'on en arrive à "tromper" (ce mot peut être employé pour signifier tant de choses différentes à la fois que c'en est une vraie valise intercontinentale.) c'est qu'il y a un problème dans le couple. D'où le fait que si l'on me trompait, je serais furieux. Ce qui va de pair avec la rage blanche et fulminante qui s'empara de moi cette unique fois ou l'on m'avoua ce qui s'était passé en face. Et puis peut être la désillusion, le désintérêt et l'absence d'étonnement lorsque cette autre dame me mit au courant des évènements non pas une semaine ni trois après, mais bien trois ans plus tard.

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Je reviens sur le mot "tromper" après le déjeuner.
Ecrit par Mr Freeze, à 16:05 dans la rubrique "Secrétaire".



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