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Intimités dévoilées

Intimités fraiches
Moments suspendus
--> Il pleut sur la ville.
Ce matin, comme tous les matins, je courais dans la ville, histoire de garder la forme. La légère bruine ne m'importunais aucunement, mais je décidais de ralentir l'allure pour éviter glisser. Je m'arrête à un feu, et arrive à côté de moi une jeune femme en tailleur, parapluie à la main.

Coïncidence, elle va dans la même direction que moi. De plus, elle marche plus vite que moi. Je me rappelle - dans mon enfance - avoir lu un Gaston ou ce dernier inventait une espèce de Kart avec un bras télescopique préhensile pour attraper le pare-choc d'une voiture. En changeant de voiture de temps en temps, il allait ou bon lui semblait.
J'ai l'étrange habitude de faire pareil, à pied et sans bras télescopique.
Je décidais donc de suivre cette jeune demoiselle, car son rythme un peu soutenu me permettrait de me reposer sans me refroidir. Au bout de cinq minutes de marche, et trois bus de passés, je me demandais pourquoi elle n'en avait pas attendu un, ce qui aurait été plus simple. Je décidais donc de la regarder de plus près.
Un parapluie télescopique tout ce qu'il y a de plus banal, un chignon tout ce qu'il y a de plus banal, un dos tout ce qu'il y a de plus banal, et... Et une très belle paire de fesses. Esthétiques.

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A ce moment de l'écriture, je me dis que je passe pour un pervers traquant les jeunes femmes en tailleurs afin de les suivre, les yeux fixés sur leurs fesses, aussi longtemps que possible. L'idée me faisant rire aux éclats, je prie mon lectorat théorique de bien vouloir m'accorder une pose pour reprendre mon souffle, si tant est qu'il n'a pas quitté ce blog à tout jamais. Une pause, pardon. Je parle de pose parce que ces fesses m'ont fait penser à la sculpture grecque (Wikipédia me dit qu'il en existe deux sortes, une classique et une antique. N'étant pas calé sur le sujet...).

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Une très belle paire de fesse, donc. Qui me faisait penser à la sculpture grecque. Il y a quelque chose de magique dans la sculpture. Que ce soit un bloc de marbre que l'on mutile pour faire sortir de sa coque un corps nu, ou de la terre glaise que l'on ramasse, humidifie et façonne afin de créer un Capucin vêtu d'une robe de bure; Il y a là quelque chose que je ne retrouve pas dans les autres formes de l'art. La sculpture est tactile, physique, intime, immédiate. On crée quelque chose de tangible; et, contrairement à une toile, on peut l'englober de ses bras, le voir en volume, le soupeser (ou pas, la Vénus de Milo refusant catégoriquement de tomber dans mes bras, peut être à cause des siens. La prochaine fois je lui apporterais des chocolats.). C'est peut être un point de vue subjectif, mais je trouve que sculpter, surtout manipuler la terre, crée un lien bien plus direct entre le créateur et la création qu'une peinture, un morceau de musique ou un spectacle de danse. On dit souvent que créer, c'est donner naissance. N'est-ce pas l'illustration parfaite de la gestation que de créer quelque chose avec de la terre ? En rajoutant peu à peu, ici et là. en formant les membres un par un, ou tous à la fois, puis en lissant les contours, afin de donner l'apparence voulue ?
Pour moi, un tour de potier est comme le berceau du monde.
Ecrit par Mr Freeze, à 11:42 dans la rubrique "Corbeille".



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