Taught to play the Autoharp

Je suis tombé sur une relique. Le dernier épisode de la saison 3 de la série dont le nom s'affiche en néons lumineux dans le sous-titre.
Cette série date de 1993. Diffusée en '94 en france (sur M6), imaginez donc le coup de vieux quand j'ai revu cet épisode (enfin vu, parce que je n'ai jamais vu l'intégralité de la série et qu'a l'époque je ne savais pas faire la différence entre les saisons des séries américaines - ajouter à cela que maintenant on peut dater les saisons en fonction des personnages présents - ou absents - et de leurs interactions - genre qui est en couple avec qui - et ainsi de suite - ni même suivre un semblant de continuité des épisodes - mais je digresse).

Il m'est donc venu à l'esprit une tripotée de choses que je n'arrive plus à retrouver. Je vais donc lancer ici les mots qui me restent, aller me faire un petit thé et revenir organiser ma réflexion une fois le tout infusé (thé et idées).

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°Superman - Clark (on met un E à la fin ?)
°Loïs - femme au foyer
°Conceptions archaïques du couple : femme gardant la maison, homme parti à la guerre.
°messages subliminaux
°effets spéciaux "so kitsch"
°surenchère d'effets spéciaux à l'heure actuelle contre simplicité à l'époque.
°métaphores sur le rôle des sexes.

Chasse-taupe.

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Veni, reparti, aguerri, non scribi. C'est à dire que je suis parti, ai oublié mon article et ne suis pas revenu avant le premier commentaire. Passons donc sans préambule à ma réflexion, ou ce qu'il en reste.

Loïs, la femme au foyer. Dans l'épisode (3-22 Ce n'est qu'un au revoir), je ne me rappelle plus les détails, mais Loïs incarnait à la perfection la femme au foyer telle qu'on l'idéalisait dans les années '40 et '50. Il y avait aussi une histoire d'assassin, ou le méchant attrape Loïs et lui dit qu'il ne la tuera pas elle, mais Superman (donc il est de notoriété publique qu'elle est sa compagne) et qu'il lui laissera, à elle, une éternité de souffrance sans l'homme qu'elle aime. C'est gentil de sa part de penser à la vulnérable famille que laisse un héros dévoué derrière lui lors de sa mort.
Das l'épisode, deux Néo onions cryptiques Néo-Kryptoniens informent Kal-El (Clark, pour les malentendants, mal-voyants, mal-lisants) qu'il doit suivre sa Destinée (Roulement de tambours, tonnerre intergalactique et aux effets de surprise, maestro) et devenir l'empereur de Néo-Krypton (planète d'origine des Néo-kryptoniens, quand on suit avec passion une série aussi... passionante). C'est là que la lumière se fit dans mon esprit.

Clark, utilisant sa seconde identité de Superman comme excuse, part faire la guerre dans une galaxie lointaine dont il est douteux qu'il revienne. Il y a comme un motif... Celui de l'homme viril (qui a dit que superman n'était pas viril en lycra bleu, rouge et jaune ?) guerrier, conquérant, qui affirme sa masculinité dans la bataille; tandis que la femme vulnérable - et impressionnable - reste an arrière à travailler à la maison avec les grands-parents impotents.

Messages subliminaux. Cette partie n'a rien à voir avec Loïs et Clark, en fait, mais plus avec Sunshine, qui en est bourré (à l'instar de Fight Club).

Les effets spéciaux dans Loïs et Clark sont... comment dire... risibles. Absolument ridicules. Un peu plus aboutis que ceux de Star Wars (vous voulez réellement un lien IMDB ? {Click}), mais ne tiennent pas une seconde face à l'oeil averti du spectateur le plus bovin (votre serviteur dans le cas présent). Et moi de me demander... Pourquoi en fait-on autant maintenant (regardez n'importe quel James Bond actuel, ceux avec le faux, là, la blondasse aux stéroïdes anabolisantes -non, pas de lien, je ne l'aime pas du tout - et autres amphétamines cortizoïdales; ou Avatar de James Cameron, avec ce qui apparait être le rejeton mordu de films disney tels que Pocahontas et Titanic d'un schtroumpf ayant copulé avec mon félin domestique...) ? A-t-on réellement besoin de tant de pixels sur nos bobines inflammables ?
Avez vous seulement vu le Frankenstein de 1931, et La Fiancée de Frankenstein de 1935 ? Et Faust, de Murnau (1926) ? Et Orange Mécanique (1971) ? Le Château de l'Araignée, d'Akira Kurosawa (1957) ? Avez vous vu les effets spéciaux dans ces films ? En sont ils amoindris ?

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Après ça c'est flou, vraiment trop. "Superman - Clark" sentait bon la double identité, le jeu du mensonge et ainsi de suite mais je ne retrouve rien dans les bribes effilochées de ma mémoire. La métaphore sur le rôle des sexes ne m'inspire rien, si ce n'est l'envie d'aller rouler ma bosse sur les cuisses nues des filles de la havane, comme leurs cigares.

Ah si, peut être. Parité de mes deux, pourquoi les femmes auraient elles le droit de venir dans les chiottes des mecs quand il y a la queue (ironie) chez elles alors que s'il y la queue chez les hommes (je n'ai jamais vu de file d'hommes attendant pour se soulager), nous n'avons pas le droit d'aller chez ces dames, qui pourtant ont sur nous l'avantage de n'avoir que des cabines, tandis que nous devons nous contenter de pissotières murales si intimes et hygiéniques. Quand j'entends les femmes se plaindre que chez les hommes ça sent la pisse et que c'est dégueulasse tandis que chez elles c'est tout propre et tout beau, que ça sent la fleur et la rose et le petit bonheur en culotte de velours, je m'esclaffe. Je sais de source sûre que les femmes pètent comme les hommes, parfois mieux ! Et je suis sûr que si l'on vous donnait, mesdames, une pissotière murale, vous en foutriez autant à côté que le premier benêt venu. Cette affirmation n'est pas discutable. Elle fait partie des croyances intrinsèque à mon bonheur terrestre. Je n'ose imaginer que l'on m'apprenne un jour que les femmes savent tout faire mieux que nous, même pisser.

Chasse-taupe, c'était la dernière pub que j'ai vu avant d'éteindre la télévision.