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Intimités dévoilées

Intimités fraiches
Write everything
--> 4 idées
A retravailler, sûrement.
Je bosse sur un projet mais chaque fois que j'essaye d'écrire à ce propos je bloque, alors plutô que de laisser filer les idées à côté, je les pose ici. En attendant.

"- Nous ne pensons pas qu'il représente la moindre menace.
- Mais c'est exactement ce qu'ils veulent vous faire croire ! Vous ne voyez donc pas l'évidence ?
- Ce vieux loup miteux aux pattes faibles et à la gueule édentée ?
- Ce ne sont que des apparence, il viens devant vous sans son armure.
- Evidemment, une armure ne sied pas aux négociations diplomatiques ! enfin, mon enfant, vous divaguez ! votre charge de medium vous monte a la tete et vous affabulez ou vous laissez berner par les contes romancés de ces primitifs. Quels preuves tangibles avez vous des faits que vous avancez ?
- Vous ne faites donc pas confiance à mes dires ?
- Vous avez pu halluciner, voir ce qui n'était pas la. Seule une preuve objective nous convient."

Ce sont de fiers guerriers, leur corps déjà solide et couvert de lourdes écailles est toujours enserré dans une armure lourde et encombrante. Rien ne leur est facile. Pour tout vous dire, ce mot n'existe pas dans leur vocabulaire. Chez eux, intimité et faiblesse sont synonymes, si bien qu'on repère la période des amours au fait que les individus deviennent irrascibles en présence de l'être adoré. L'intimité, c'est le moment ou l'on enlève son armure, substitut de la mue (qui est elle même un moment extrèmement intime et qui les laisse dans une position de faiblesse). Ainsi, tout individu qui se sent la proie de sentiments doux pour un autre se retrouve à imaginer ce que serait l'intimité avec et cette simple pensée le révolte et le rend furieux. Plus il voit l'autre plus il y pense et plus il se fâche de se laisser aller à de telles pensées et plus la colère le rend susceptible. La période des amours est donc l'occasion de railleries (regardez le s'énerver, il a succombé pour unetelle) et de combats souvent très violents (c'est toi qui va succomber) ou les individus prouvent leur force de caractère en essayant de cacher leurs sentiments. Ce qui peut parfois être interprété comme une avance, ajoutant une note de confusion toute innocente à cette joyeuse pagaille.

"- Ce que vous ne comprenez pas c'est que le fait d'enlever son armure est vécu par eux comme une humiliation. Ainsi, a s'humilier de la sorte comme il le fait chaque fois qu'il vient, le voilà qui paradoxalement se couvre de gloire, puisqu'il est prêt à ramper aussi bas pour maintenir les apparences.
- C'est ridicule !
- Et pourtant. Personne ne l'a vu combattre, je l'admets volontiers, mais c'est parce que personne n'en a envie ! les contes passés de génération en génération racontent ses exploits d'autrefois, et certains murmurent à voix basse l'existence de peintures cachées au plus profond de la forêt, dans des tombes immémoriales, sur lesquelles ses exploits sont narrés.
- Foutaises ! les contes sont connus pour déformer la réalité, l'embellir et faire la part belle au vainqueur.
- C'est encore une fois une spécificité de leur société : les contes sont racontés par le perdant. Ainsi, si elle est racontée comme une petite escarmouche, c'est que vous n'avez pas été assez intimidant. Si par contre le perdant n'ose même pas ouvrir la bouche, c'est que c'est du beau travail. Mais pour que ces contes ne se perdent pas, il leur arrive de capturer des gens et de les marquer, afin d'être sûr qu'ou qu'ils aillent on sache qu'une bataille a eu lieu et qu'on les presse de questions. Et s'ils ont un doute sur la probité du perdant, ils en font un esclave qui sera logé et nourri (de force s'il le faut) afin qu'il puisse vivre le plus longtemps possible afin de compter son histoire."

Ce sont des histoires milles fois racontées. plus, même. Le chemin du héros, la quête initiatique qui fera de lui un homme ou lui révèlera sa vraie nature, son identité. La chute, puis la rédemption. Le soldat anonyme qui devient général, puis monstre. Est-ce parce que le roi a raconté qu'il voulait se mutiner et s'asseoir sur le trône dans sa quête de pouvoir insensée ? Un gueux issu du rang qui s'enivre de responsabilité et croit pouvoir faire mieux que celui qui a été désigné pour régner, rameutant à sa cause tous les culs-de-basse-fosse en leur vendant l'idée de solidarité entres hommes du bas peuple et de lutte des classes ? Ou est-ce parce que ce bon général, si aimé des troupes, s'est vu offrir une entrevue avec la princesse, et qu'il n'a pas pu supporter les sévices décadents que lui faisaient subir les partisans du roi son père ? Toujours est-il qu'il y a variation autour de ce thème, le chemin, qui avance, qui serpente, qui sème des embuches, qui deviens difficile à grimper ou se transforme en pente glissante au moindre détour, sans offrir de prises. Chemine-t-on sur une toile d'araignée ou sur un étalon fou ?
Ecrit par Mr Freeze, à 17:19 dans la rubrique "Classeur".
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